Fort de l’expérimentation du « fonds d’arbitrage carbone » sur la ligne à grande vitesse Bretagne Pays de Loire, qui a permis de réduire de plus de 10 % en quatre ans les émissions de GES par rapport aux émissions attendues d’une LGV construite de manière standard, le groupe a décidé de renouveler l’expérience et de l’étendre à l’ensemble de ses activités de travaux. Ainsi est né en 2017 le fonds d’arbitrage Carbone Énergie (E-FACE), fonds « corporate », qui permet de compenser le différentiel de coût entre des solutions de construction « carbonées » et des solutions moins émissives.
Véritable première en Europe, ce fonds vise à « décarboner » les activités de construction et atteindre ainsi les objectifs collectifs de réduction des gaz à effet de serre (GES). Il permet en effet de rendre économiquement compétitive la mise en œuvre de solutions bas-carbone en comparaison avec des solutions carbonées traditionnelles. Grâce au financement du différentiel de coût, E-FACE n’entraîne pour les clients des infrastructures, aucune augmentation du coût des travaux liés à l’adoption de techniques moins émettrices.
VIVIER DE SOLUTIONS TECHNIQUES BAS CARBONE
Non seulement il a un effet de levier majeur mais il soutient la recherche et développement des fournisseurs engagés dans la transition bas carbone ; permet de constituer progressivement un vivier de solutions techniques bas carbone pouvant intervenir de façon vertueuse dans l’acte de construire ; et jette les bases d’une « comptabilité carbone » en permettant de connaître les émissions évitées par euro dépensé pour tout projet de construction ou de travaux publics.
Les collaborateurs Eiffage en charge des chantiers peuvent très facilement faire appel à ce fonds, via un outil collaboratif comparant les émissions de CO2 en ACV (analyse du cycle de vie) spécifiquement développé, afin de mettre en œuvre des solutions alternatives et innovantes.